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 ANTON BEARSBY

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WILD HEARTi'm a phoenix in the water and always been a daughter
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MessageSujet: ANTON BEARSBY   ANTON BEARSBY EmptyVen 13 Juil - 17:41

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© tumblr @mrsdragomir.

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Anton (Owen) Bearsby
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VINGT-QUATRE ANS. SAND VALLEY. VALLEY'S FOLK
+ MECANO-ECRIVAIN.

→ Bagarreur, sensible, peu bavard, drôle, cynique, difficile à cerner, mystérieux, méfiant, chaleureux quand il est en confiance, intelligent, futé, impulsif. → Né à Sand Valley, il n'a jamais quitté la ville, sauf peut être une fois pour des vacances au Mexique, ce qui c'était avéré être une mauvaise idée. → Elevé par une mère célibataire, Anton a toujours appris à se débrouiller seul et ça depuis son plus jeune âge. C'est quelqu'un de très dégourdi. → Les gens le connaissent bien dans Sand Valley, car il a toujours été assez apprécié bien que considéré à une époque comme un jeune rebelle et un type bizarre. → Considéré comme un petit génie de l'écriture, il refuse pourtant d'y croire et s'est souvent replier sur lui même à cause de ça. → Il fume beaucoup : presque un paquet de cigarette par jour. → Il ne porte que des jeans Levis. → Il aime les vieux films, ceux des années cinquante à quatre vingt. Parmi ses préférés vous retrouverez Le Lauréat, La Fureur de Vivre, Apocalypse Now, Full Methal Jacket, Little Big Man, et bien d'autres. → C'est un grand amateur de whisky même si il n'en boit pas beaucoup, se contentant de bières, boissons moins chers. → Il n'aime pas rester enfermer : il préfère la liberté des grands espaces et passe d'ailleurs beaucoup de temps dehors, dans les champs. → Les fois où il a vu la mer se compte sur les doigts d'une main. → Quand il écrit c'est toujours sur des calpins. Sa bibliothèque (comprenez deux murs de sa chambres constitués seulement d'étagères remplis de livres) en accueille bien une dizaine voire une petite vingtaine tous rédigés à la main et surtout beaucoup raturés. Toutefois il a toujours une trace dans son petit ordinateur portable. → Dans sa chambre on retrouve une petite machine à écrire à laquelle il tient particulièrement. Elle appartenait à son père : soldat mort au combat qu'il a à peine connu. → Sa maman, d'origine italienne, lui a appris à faire de très bonnes pâtes ou pizzas. C'est bien les seules choses qu'il sait faire en cuisine. → Il occupe la maison familiale, qui a d'ailleurs été déserté par sa mère, partie habité Phoenix. → Il peut être un vrai gentleman. → Il mange les m&m's par couleur : soit une par une.

En un an, Sand Valley s'est retrouvé terriblement changé. Naturellement, Anton a pu la voir progressivement arriver à ce qu'elle est aujourd'hui. Mais son avis sur ce changement reste mitigé. A la fois bon pour l'économie de la ville, il a l'impression qu'elle perd un peu de son authenticité. Cette ville chaleureuse vendrait-elle son âme en évoluant ainsi ? Il s'est régulièrement posé la question mais il sait qu'il finira par s'y habituer. Et si ce n'est toutefois pas le cas il se résoudra peut-être (enfin) à la quitter.

Votre pseudo : Fluffly Cloud, Sarah. Célébrité de l'avatar : Alden Ehrenreich. Vos commentaires/observations : Ca fait des lustres que je tourne autour de ce forum, et ça fait du bien de céder à la tentation. :niaha:
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MessageSujet: Re: ANTON BEARSBY   ANTON BEARSBY EmptyVen 13 Juil - 17:42


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Come up to meet you, tell you I'm sorry
You don't know how lovely you are, I had to find you
Tell you I need you, tell you I set you apart.

@COLDPLAY, the scientist + @TUMBLR, msdragomir
W/ ISEULT

Elle était là, juste à côté de lui, ses longs cheveux bruns frôlants quasiment son bras. Son coeur, son pauvre coeur qui battait sans doute anormalement vite, était prêt à exploser. Des papillons prenaient leur envol au bas de son estomac dès qu'elle jetait un coup d'oeil dans sa direction. Regard qu'il supportait difficilement. Un coup d'oeil rapide lui permettait d'entrevoir ses lèvres roses framboises, ou ses longs doigts fins traînant sur la feuille de cours, et ces morceaux d'images, bien qu'augmentant sa frustration, étaient collectées comme des trésors au fin fond de sa mémoire. Anton était bel et bien amoureux, bien qu'il trouve ce terme désuet et sans doute trop petit pour signifier le capharnaüm que ce sentiment tout nouveau avait créé en lui. Iseult, sa voisine en classe, ne savait sans doute rien de ses sentiments et c'était très certainement mieux ainsi, mais son état ne manquerait pas de le trahir d'ici peu, surtout si son coeur continuait son sprint. Sa voix grave l'extirpa de ses pensées. Elle lui parlait ? Vraiment ? Il vérifia tout de même qu'elle s'adressa bien à lui. « P—Pardon ? » demanda Anton, pris de court. Elle répéta, lui lançant un sourire chaleureux. « Tu penses avoir réussi comment ton test ? » Il la fixa, un peu perdu, la bouche semie-ouverte. « Je—Je pense que ça va... » Il baissa les yeux, fixa ses mains. Cela faisait-il prétentieux ? Il balaya cette idée et réussit à articuler un petit « Et toi ? » Il n'arriva pas à suivre ce qu'elle lui expliqua, trop absorbé par le mouvement de ses lèvres ou son rire cristallin. Quand les copies s'abattirent sur le bureau, il pivota naturellement vers celle-ci, fixant un énième A+. Le plaisir et la fierté que n'importe quel élève aurait ressenti à la vision de cette note n'étaient pas de l'habitude de Anton. Après le dixième A, il avait commencé à ressentir une certaine lassitude : pourquoi ne pouvait-il pas avoir lui aussi un B ? Ces notations le ramenaient à chaque fois vers le même constat : il n'était pas comme les autres. Pourtant il était bien conscient de ne pas être parfait, et ces petites marques rouges ne signifiaient rien d'autre qu'un favoritisme. Il dévia assez rapidement ses yeux de l'annotation, et par habitude ils se portèrent vers la copie d'Iseult. A l'aperçu du D griffonné dans le coin de la copie, il ne put s'empêcher de regarder cette fois ci le visage interloquée de la jeune fille. Il se retrouva coi devant une telle situation. Que faire, que dire ? Mais une fois de plus, alors qu'il allait prendre son courage à deux mains pour oser une approche avec Iseult, la voix de Monsieur Farelli le détourna de son but premier. « Anton, tu viendras me voir après le cours. » Sa voix était sans appel. Il sentit le regard de ses camarades peser sur lui : c'était comme si sa copie hurlait une fois de plus son "génie", définition bien trop difficile à porter sur ses épaules de jeune adolescent. Il déglutit difficilement, hocha la tête, et se remit au travail. Le reste du cours se déroula dans un silence pesant entre les deux jeunes gens.
Enfin, la cloche rappela aux élèves, qu'enfin, la journée étaient terminée, et personne ne tarda dans la classe, fourrant ses affaires avec impatience dans son sac et partant en lançant un « Bon week-end monsieur Farelli. » Sauf Anton. Il rangea soigneusement son livre et son calepin, attendit que la classe se vide entièrement avant d'avancé à pas prudents vers le professeur. « Vous vouliez me parler de quelque chose ? » demanda t-il, se tenant raide devant le bureau. « Je voulais te féliciter. Encore une fois, ton devoir est au dessus de mes espérances. Tu as un réel talent Anton. » Le jeune homme hocha humblement la tête, son visage stoïque ne traduisait aucune de ses émotions, et pourtant il aurait aimé partir, être déjà dehors, pressentant ce que son professeur allait lui dire. « Je voulais aussi te parler de quelque chose. » Il marqua une pause comme pour injecter à ce qui allait suivre plus de solennité. « Comme chaque année, un concours est organisé par l'état, un concours d'écriture. Et avec ton talent tu remporterais facilement le prix ce qui pourrait t'aider à rentrer dans une des grandes Universités du pays. Tu devrais essayer. Je pourrais t'aider à t'inscrire, et a faire les forma— » « J'y réfléchirais. Merci Mr Farelli. » Le coupa Anton, bien conscient que c'était impoli. Sans doute était-ce son air un peu triste ou perdu, mais Mr Farelli n'assista pas et le gratifia d'un « Bon week-end et encore bravo Anton. » Alors que le jeune homme prenait déjà la fuite pour le confort de sa petite maison.

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MessageSujet: Re: ANTON BEARSBY   ANTON BEARSBY EmptyVen 13 Juil - 17:43

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When I was younger, so much younger than today,
I never needed anybody's help in any way.
But now these days are gone, I'm not so self assured,
Now I find I've changed my mind and opened up the doors..

@BEATLES, help! + @TUMBLR, crédits.
W/ ROSY

« Hey, toi. Ouais toi la serveuse. Madame Brunette, tu m'regardes et tu m'en r'sers une chérie ? » « Je crois qu'il est temps pour toi de rentrer mon petit. J'appelle un taxi. » Anton, devenu grand, observait la scène tout en buvant sa bière au bar. L'ivrogne grimaçait, comme souffrant de convulsions faciales. Le jeune homme n'avait encore jamais vu ça et le spectacle était fascinant. Il connaissait bien les méfaits de l'alcool pour l'avoir vu quelques fois, mais il n'avait rien pu voir de tel jusqu'à présent. Le spectacle le distrayait franchement en cette soirée d'un calme plat. « Poupée, j'ai dit : UNE AUTRE. » L'ivrogne du nom d'Alfred, d'après ce qu'il avait pu comprendre un peu plus tôt, ne se laissait pas démonter et réclamait, tapant du plat de la main contre le comptoir de bois, ladite bière. Mais celle qui ne serait encore moins laissé faire, surtout par une charogne de ce genre c'était bien la barmaid : Rosy Larson. Anton la connaissait bien, pour avoir longtemps critiqué "cette petite fille pourrie gâtée" plus par gêne et troublé par l'aura de la jeune femme, et à ses dépends, comme ce pauvre Alfred, il avait connu aussi ses foudres. Il était donc bien conscient que Alfred se trouvait dans une très mauvaise posture. Pourtant il n'intervint pas. « Mon petit vieux, tu vas calmer ta joie, poser ce verre et quitter ce bar sur le champs. » « Une femme avec du caractère.. J'aime ça. » eut-il pour seule réponse, ne se laissant pas déstabilisé, et tentant même un sourire édenté et vicieux. « On pourrait peut être trouver un arrangement ? Je t'amène au septième ciel, et tu m'en sers une petite ? » Alfred glissa son bras le long du comptoir, tendant les doigts vers la peau nu de Rosy. Elle sursauta et un courroux comme il n'en avait jamais vu, pu se lire dans son regard. Alfred allait passer un mauvais quart d'heure. Une batte sortie alors de nulle part -ou peut être de sous le bar- surgit et s'abattit violemment sur les doigts du vieil ivrogne. Un hurlement retentit dans le bar, coupant court à toute les conversations. Les regards se tournèrent vers la serveuse, furieuse, qui hurla sur le pochard de « Dégage(r) immédiatement ! » Alfred ne se fit pas prier et déguerpit comme un chien, la queue entre les pattes. Toutefois, avec son regard mauvais, Anton s'attendait à des représailles. Il traîna alors jusqu'à la fermeture : son côté preux chevalier le poussant à vérifier que tout irait bien pour la jeune femme. Il sortit dehors, alluma une cigarette dans l'ombre du bâtiment et scruta les horizons. Rosy était encore à l'intérieur quand la silhouette du pochtron se découpa dans la nuit. Clopinant, il tentait de se dissimuler derrière au pauvre buisson. Tirant calmement sur sa cigarette, Anton prenait un malin plaisir à l'observer et se promit de le caser dans une de ses nouvelles. Enfin, la porte claqua, rompant le silence qui régnait. Il entendit les talons de Rosy claqués sur le béton, et quand elle le dépassa, il siffla. Une fois de plus, il vu son corps gracieux sursauté. « Rosy, c'est moi, Anton. » dit-il, alors que Alfred grognait de derrière son buisson. Il se rapprocha d'elle, jetant au passage sa cigarette. Tout bas, il souffla. « Ne te retourne pas, l'ivrogne est là. Il t'a attendu. » « Quoi ?! » demanda t-elle d'une voix étranglée. Alors qu'Anton allait lui dire qu'il la raccompagnerait, Alfred surgit. « Mon petit gars, tu ferais mieux de t'en aller. J'ai à faire avec la d'moiselle. » « Je vous demande pardon ? » questionna Rosy, à la fois étonné et tendue. « On en a déjà parlé. Suis moi ma beauté. » lui dit-il en lui attrapant rudement le bras. Elle tenta de se débattre mais la main était serré comme un étau autour de son biceps. « Lâche la Alfred. Tu ne veux pas franchement de ça, si ? » « De quoi ? » demanda l'intéressé, idiot. « De ça ? » répondit Anton en lui balançant un bon crochet du droit dans la mâchoire. Il vit au ralenti le corps du vieux partir en arrière et tomber lourdement. Un cri de douleur provenant d'Alfred rompit pour de bon le calme de Sand Valley, et sans tarder, Anton attrapa la main de Rosy et lui dit brusquement. « On se taille ! Suis moi ! » Et dans cette course effrénée à travers champs, c'est comme ça que tout commença.
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