NB. vieux contexte

Citation :: Le vieil homme ferma le journal avec rigueur. Les gros titres et l'article qu'il venait de lire ne lui plaisait guère. Se caressant la barbe, il se demanda à voix haute. "Comment a t-elle pu?" Il répéta la question plusieurs fois en faisant le tour de son bureau pour jeter un coup d'oeil à travers les vitraux. Des élèves aux capes noires couraient sur la pelouse verte et bien entretenue. Le vieil homme ne pouvait pas les entendre mais voyait à leur visage naïf et plein de joie que les enfants riaient et s'amusaient. Il repensa au passé, à cette idée qu'il avait eu, d'intégrer cette moldue.
Elle s'appelait Joanne Rowling. Vivant d'allocations, sans mari avec un enfant à charge, D. l'avait rencontré dans un train. Ils avaient bavardé pendant quatre heures, elle se livrant, lui laissant l'idée germer dans son esprit. Elle paraissait intelligente, fiable. Il avait été séduit. Rien ne l'aurait fait détourner de son idée: il la voulait dans l'école, lui montrer, lui faire découvrir, que l'inspiration lui revienne, qu'elle fasse des sorciers et sorcières, non pas des êtres vils et laids, mais bien ce qu'ils étaient vraiment.
On l'avait prévenu, on lui avait dit: « Dumbledore, ne faites pas ça. C'est vouer à l'échec et ça n'apportera que des ennuis à Poudlard, et au monde magique. » Mais il aimait croire en cette idée, que tous pouvaient vivre en harmonie, au plus grand mépris de la loi du secret magique. Le vieillard a vite déchanté.
L'expérience en elle-même fut très bénéfique. Ces deux années passées en compagnie de Mrs Rowling fut un réel bonheur. Même le Ministère de la Magie allait dans ce sens. Mais une fois rentrée, une fois son oeuvre achevée après tant d'année de labeur mais aussi d'observation, Joanne fit publier son oeuvre. Et aucun de ces grands mages n'auraient imaginé l'ampleur que cela prendrait.
Se retournant vers son bureau, et regardant une dernière fois la couverture de la Gazette des Sorciers (Joanne souriant à pleine dent, présentant son livre au photographe présent) Dumbledore vit enfin les conséquences de ces rêves impossibles. Bientôt des lettres de Moldus l'assaillirait et le danger ne se résumerait plus qu'au force du Mal, mais aussi au Moldus trop curieux.

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